Selon la charte environnementale de la ville de Cognac (2005) :
La ville de Cognac constitue le berceau d’une activité industrielle reconnue au niveau mondial. De plus, ni l’industrie ni l’artisanat ne génèrent d’importantes nuisances.
Rejet de Revico dans l'Antenne (2005)
Malgré ce constat municipal optimiste (2005), la ville de Cognac accueil au moins 3 activités très polluantes sous surveillance :
- Usine fabrication de bouteille Saint-Gobain (Verallia), rejets atmosphériques et sols pollués, réduit depuis 2010
- Usine de traitement des résidus des vendanges Revico, rejet dans la rivière l'Antenne
- Viticulture, usage notamment de pesticides (et du cuivre) pour de nombreux traitements des vignes, dont on retrouve des traces plus ou moins importantes dans les cours d'eau et les nappes phréatiques
L'ATMO gère un capteur de pollution atmosphérique (installé place Camille Godard) qui a pour but principal la surveillance de la pollution de Saint-Gobain et dont les données sont consultable en direct sur le site internet de la station.
Selon le ministère de l’écologie, Cognac et soumis aux risques (DCS de 1998) :
- Inondation avec enjeu humain
- Risque industriel, avec enjeu humain
- Transport de matière dangereuse, avec enjeu humain
En 2014, le ministère de l'écologie a publier un rapport national sur la pollution des pesticides dans les eaux (cours d'eau et eaux souterraines) qui met en évidence le secteur viticole du Cognac comme source de pollution majeure et importante des eaux de Charente. En Savoir plus : Pollution du fleuve Charente (blog Cognac Citoyen)
De plus la ville comportent des sites industriels aux sols pollués et à risque :
- Saint-Gobain
- Ancien site Onyx
- Agence EDF
- 112 anciens sites à surveiller sur Cognac (77 à Châteaubernard, 24 à Cherves, 12 à Merpins...)
- 24 Sites Seveso, principalement des chais (risques d'incendie)
Voir aussi notre dossier : Pollution du fleuve Charente
Sources : Ministère de l'écologie, iREP, ATMO, DRIRE, BASOL et BASIAS